Depuis l’antiquité, les perruques ont été utilisées pour de nombreuses raisons : déguisement, style vestimentaire ou encore pour cacher une calvitie disgracieuse. L’histoire de la perruque est intimement liée à celle de la mode et ses évolutions, mais également à l’histoire de certaines professions, où elles devinrent pour les personnes la portant un élément indissociable de leur uniforme et de leur fonction.
L’utilisation des perruques remontent à l’égypte ancienne, où on les utilisait pour protéger le crâne des rayons néfastes du soleil. Détail intéressant, les perruques en Extrême-Orient étaient uniquement uilisées par les acteurs des théâtres traditionnels, mais elles n’étaient pas utilisées dans la vie de tous les jours.
La chute de l’empire romain entraîna avec elle la disparition des perruques en Europe occidentale. Il faut attendre le XVIème siècle, pour que cet accessoire redevienne tendance. Leur utilisation était alors motivée par des tendances vestimentaires mais aussi pour cacher la calvitie, et pour des raisons d’hygiène.
Elle devint rapidement une symbole du statut social. La mode issue de la cour lui offrit ses notes de noblesse, et le port de la perruque se répandit peu à peu dans toute l’Europe, dans les hautes sphères des sociétés bourgeoises et aristocratiques. Au XVIIème siècle, pour pouvoir être perçu comme un gentilhomme, on devait obligatoirement compléter sa tenue vestimentaire par une perruque. Les perruques de cette époque ont pour particularité d’être très imposantes et d’une grande compléxité. Elles étaient également poudrées pour leur donner une couleur blanche.
Au XVIIIème siècle on assiste à un réduction de leur taille. Elles deviennent alors plus formelles, ce qui facilite leur adoption par de nombreuses professions. Les années 1960 sont synonymes de retour en force de cet accessoire, notamment grâce au développement de fibres en matières synthétiques.